Nous étions encore hors saison, en avril peut être.. le désir de descendre vers l'Espagne, Bilbao, le Musée Gugenheim, l'exposition des œuvres de Niki de Saint Phalle. L'exposition fermait ses portes peu après.. le confort, immense, de déambuler en ces espaces sans piétinement.. prendre alors pleinement conscience du travail, gigantesque, puissant, de cet artiste.. Une scénographie franche et ô combien vive, sans retenue aucune.. du plein champ !! de l'éclat, des claquements, des détonations.. les salles muettes improvisaient un scénario impressionnant..une reconstitution historique d'un talent colossal!!
Retenir tant d'images.. les déplacer doucement dans les fonds de mes émotions en art.
Le temps passe..
Juin, chemin faisant, Paris.. la Galerie Mitterrand, espace généreux. Niki de Saint Phalle là. Bonheur et " fierté " de savoir un peu.. flâner, flâner toujours en galerie..laisser au temps
la cadence nécessaire pour oublier dehors.. être présente, juste présente. le regard seul agit, en direct avec le désir, soudain, de décrocher une Sérigraphie.. elle est grande.. elle raconte des histoires, petites pépites de mots accrochés ça et là.. un tableau d'enfant ô combien parvenu en maturité. C'est vif, c'est ourlé d'humour.. Ça claque et ça repose sur mes cimaises.. Je crois que ça chante !!
Dear Diary - My men 1994-95, sérigraphie de Niki de Saint Phalle © Collection IdL |
Dear Diary - My men 1994-95 (Détail) |
Dear Diary - My men 1994-95 (Détail) |
Dear Diary - My men 1994-95 (Détail) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.